Franchissant le Tarnon, le chemin de Stevenson quitte la ville, gravit une pente pour se retrouver sur une route en contre-haut de la rive gauche de la Mimente. Il se poursuit parallèlement à la rivière et entame sa descente vers Saint-Julien-d’Arpaon.
Après notre pause méridienne, je
passe sur la rive droite des gorges de la Mimente. La vallée suit un long
sillon encaissé dans les schistes déchiquetés du versant sud du massif du
Bougès. Le GR longe la berge de la rivière mouvementée dans le sillage d’une
ancienne voie ferrée désaffectée. Une série de petits tunnels ponctue le
parcours. A hauteur d’une ancienne maison de garde-barrière, toujours sur la
rive droite, le sentier s'insinue entre la N106 et la Mimente. Le bruit de la rivière sauvage est
perturbé par le raffut de la route proche.
Je rattrape une jeune femme qui
marche seule avec un lourd sac à dos. Bientôt, j’atteins l’ancienne gare de Cassagnas (693 m). Je rejoins l’espace Stevenson,
au bord de la Mimente, où nous avions déjà dormi jeudi et où Viviane a installé
le campement. [Pour mémoire, le 21 septembre 1999, nous y avions fait halte
alors que je parcourais le GR 7.] Aujourd’hui, nous y sommes seuls, avec la
jeune femme de tout à l’heure, néerlandaise, qui s’y est arrêtée pour planter
sa tente, ainsi qu’un autre randonneur. Le camping nous semble quelque peu
délaissé.
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