Turenne, petite ville perchée sur un éperon au rebord du
Causse corrézien, domine la région.
Le
GR de pays du Causse corrézien débute,
de concert avec le GR 46 et le GR 480, au centre de la localité, dans
une rue bordée d’élégantes maisons de granite aux toits gris de lauzes et
d’ardoises.
Il
grimpe vers l’ancien château des vicomtes de Turenne. Il en subsiste deux tours
et les remparts, d’où se révèle un panorama qui va des monts du Cantal à la
vallée de la Dordogne.
Je
marche avec Oscar à partir de 10h30 en un parcours commun avec le GR 46,
suivant donc le balisage blanc et rouge des GR.
Le
sentier descend de la butte vers la vallée de la Tourmente. On
aperçoit en face les falaises calcaires du causse. Le sentier en castine
(calcaire utilisé en fonderie) suit le cours de la rivière jusqu’à un manoir en
bordure d’un étang. Il se dirige à l’ouest et monte à flanc sur le rebord du
causse. Le long d’un muret de pierres calcaires, on gagne Jugeals-Nazareth.
Après
le village, le sentier s’éloigne dans la rocaille.
Un des terroirs les plus originaux du bas-pays, aux confins du Périgord et du Quercy, le Causse corrézien présente toutes les originalités géologiques des grands causses : chênes rabougris, étendues de rocaille, champs de dolines, vallées sèches et gouffres.
Un des terroirs les plus originaux du bas-pays, aux confins du Périgord et du Quercy, le Causse corrézien présente toutes les originalités géologiques des grands causses : chênes rabougris, étendues de rocaille, champs de dolines, vallées sèches et gouffres.
Le
chemin forestier se poursuit tout droit, atteint une route goudronnée que le GR
de pays va suivre en direction du gouffre de la Fage. Curiosité
naturelle de Corrèze, les abîmes de la
Fage peuvent se visiter. Le GRP, lui, oblique avant l’entrée
et se poursuit sous forêt, passe devant une vaste bâtisse rénovée, « les
écuries du Roy », et descend au village de la Fage.
Il
nous reste à monter sur une hauteur par un sentier herbeux qui se perd dans des
broussailles où je m’écorche. On redescend vers l’autoroute A20 par une petite
route. C’est là, d’un bosquet de pins dans le virage, que je les entends pour
la première fois… les cigales !
On
arrive à l’autoroute que l’on franchit vers le pont de Coudert. Là nous
attend Viviane à 13h10.
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