samedi 1 octobre 2022

Dimanche 26 janvier 2003 : Gare de Lamativie – Laval-de-Cère.

Nous sommes de retour à 10h30 dans les gorges de la Cère.
Le pont étroit franchit la rivière. Le GR 652 quitte la Corrèze et entre dans le département du Lot (région administrative Midi-Pyrénées). C’est le Quercy, une ancienne province mais plutôt un « pays » comme le Périgord ou le Rouergue. Le département du Lot actuel correspond au Haut Quercy.
Laissant sur la gauche la gare de Lamativie, le sentier se poursuit le long de la rive gauche de la Cère dans la gorge étroite et humide, inaccessible au soleil. Les rochers et les arbres sont couverts de lichens. Le ciel est gris, la gorge est sombre. Bientôt la ligne de chemin de fer traverse la rivière. Alors le sentier passe sous un tunnel humide et noir, creusé dans la roche.
A la sortie du tunnel, un aboiement rocailleux et poussif attire mon attention. Sur l’autre rive, un chevreuil visiblement blessé essaie de repousser son assaillant, un chien de chasse qui l’accule au cours d’eau. Impuissant de l’autre côté du courant, je n’ai que quelques injures à proférer…
Bientôt le GR 652 va se libérer et grimper un versant raide de 200 mètres. Il va maintenant suivre, dans le brouillard qui a fait son apparition, une piste forestière en balcon cheminant sous les sapins. Un peu plus haut, à la rupture de pente, la forêt cesse avec les plateaux où domine le bocage herbager. Quant au GR, après plusieurs kilomètres, il atteint le point le plus haut de son parcours (490 m) et commence à descendre vers la vallée. Il retrouve des ouvrages puis un aqueduc de la conduite forcée qui suit le même itinéraire. Le sentier rejoint une départementale qu’il va suivre sur plus de deux kilomètres jusqu’à Laval-de-Cère, petite bourgade au débouché des gorges où m’attend Viviane à 14h. 

Nous retournons manger au col où nous avons dormi la nuit dernière, avant de rentrer vers 16h à Argentat.

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