samedi 1 octobre 2022

Jeudi 24 mars 2022 : Langogne – Cheylard-l’Evêque.

Nous avons passé la nuit en Haute-Loire au camping municipal du Bouchet-St-Nicolas, accessible mais non fonctionnel.

A Langogne, le GR 70 croise le GR4.
A 9h10, je quitte la ville pour m’engager sur le plateau de la Margeride, vaste espace où le granite à gros cristaux accapare l’immensité. Partout d’immenses blocs cristallins jonchent la lande et s’éparpillent à travers champs. Nous sommes aussi au pays du Gévaudan où, au XVIIIe siècle, a sévi la « Bête ».
Le soleil éclatant fait fondre le givre provoqué par le gel de la nuit. Le sentier atteint une hauteur à 1006 m.

Il franchit un premier vallon et gagne la vallée du Langouyrou.
A l’entrée de Saint-Flour-de-Mercoire, une insolite reconstitution d’une gare de chemin de fer par un particulier témoigne de sa lutte originale pour la sauvegarde des petites gares rurales.


La route s’élève en pente raide. Dans le village, les affiches et citations engagées du « théâtre de l’Arantelle » témoignent de l’aspiration culturelle de la population. 
L’itinéraire de Stevenson se poursuit à travers la campagne, traverse les hameaux de l’Herm et de Sagnerousse.
C'est à partir de là que Stevenson, le 24 septembre 1878, surpris par la nuit, s'égara aux environs de Fouzilhac et Fouzilhic et dut établir d'urgence un bivouac sous forêt.
Quant à moi, j'atteins sans encombre Fouzilhac à 12h30. 
Là, je retrouve Viviane. Nous mangeons dans le fourgon et je me permets une petite sieste. 
Dans l’après-midi, je repars pour une heure de marche. De gros blocs de granite parsèment la lande, en direction de Cheylard-l’Evêque, niché dans un vallon.

 Nous allons nous installer près de Pradelles sur le terrain d’une station aménagée de camping-cars. On en profite pour acheter des salaisons et de la verveine du Puy au magasin de producteur.


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