Jour
férié.
A
10h, je reprends avec Oscar le parcours du GR 46 commun avec le GRP, longeant
la voie ferrée.
On
passe devant un ancien four à chaux puis on entre en forêt.
Brusquement,
au franchissement du ruisseau de la Couze , le tintamarre des
cigales…
On
atteint les pertes de la Couze :
phénomène karstique, le ruisseau s’enfonce en un parcours souterrain pour
ressurgir plus loin au gouffre du Blagour. C’est ainsi que la vallée de la Couze est devenue
« sèche » en amont de ce gouffre.
Passant
sous la voie ferrée, on arrive en fond de vallée : boisement frais, sombre
et dense, lierres, mousses, fougères scolopendres. Bientôt surgissent les
imposantes falaises de la Côte
Pelée. Le site est protégé par un arrêté de protection de
biotope. Près de 140 ha
de pelouses calcaires, de prairies de fauche, de falaises et de bois sont à
l’abri de tout grand bouleversement : carrières, décharges, écobuage,
défrichement.
On
traverse la vallée dans une prairie. Contraste climatique et écologique :
chicorée sur le sentier, prunelliers, mais aussi origan et thym, chênes pubescents, prairies sèches et caillouteuses… Le chemin atteint le gouffre du
Blagour où ressurgit à l’air libre la
Couze.
On
débouche au Soulier, un hameau de Chasteaux, à l’extrémité du lac du Causse,
le plus vaste plan d’eau artificiel de Corrèze. On longe le lac par sa rive
nord en direction de Lissac-sur-Couze : importantes infrastructures
touristiques. Au centre du village, on abandonne le GR 46 pour suivre
maintenant le propre balisage jaune et rouge du GRP.
Oscar et moi descendons
vers la base de loisirs qui commence à se peupler. Inévitables toboggans
bleus !
La
promenade le long de la rive est assez agréable. Avis partagé par Oscar qui
plonge avec délice dans le lac. Le sentier bifurque, côtoie un camping et monte
vers le plateau.
Après
deux kilomètres de côte, le GRP atteint les monts du causse et serpente au
milieu de pelouses sèches où tous les clichés du paysage limousin
disparaissent. La lumière devient méridionale, et surtout le soleil cogne. On
atteint 305 m
d’altitude au puy de Fournet.
Alors
on descend vers le hameau de Fournet où on retrouve Viviane à 13h10. Vite, de l’eau
fraîche pour Oscar ! On monte dans le fourgon avec lequel on emprunte une
petite route goudronnée, suivant toujours le balisage du GRP. On retrouve la
vallée de la Couze ,
au débouché ouest du lac, à hauteur du moulin de Fournet.
On retourne à Chasteaux. On va passer l’après-midi à l’ombre
au bord de la Couze ,
à l’extrémité du lac.
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