Cette nuit, nous sommes passés à
l’heure d’été.
Ambiance plus fraiche, donc, à
l’heure de repartir…
Le GR 70 se sépare du GR 7,
grimpe à flanc sur une large piste et rejoint la crête au sommet de la Mourade
(1309 m). [C’est là que le 18 septembre 1999, croyant être sur le GR 7, je me
suis trompé de chemin, poursuivant jusqu’à Chasseradès.]
Vaste panorama au sud vers le
mont Lozère.
Au sommet, le GR atteint une zone
d’éoliennes qu’il va parcourir sur la crête. Par contre, sous forêt, la neige
subsiste, et les arbres cassés rendent la marche compliquée. Pinsons et
mésanges noires n’en ont cure et vocalisent sous les frondaisons des conifères…
Le chemin s’abaisse vers
Chabalier, puis il traverse le ruisseau de Fontaleyres, longe la vallée jusqu’à
la halte SNCF de Chasseradès. Merveilleux, cette ligne rurale de chemin de fer
toujours en activité !
Par contre, il me faut longer la
route jusqu’au village de Chasseradès.
A l’orée d’un pré, Viviane m’attend. Deux messieurs qui habitent à côté lui ont
indiqué qu’elle pouvait s’y garer. Nous y stationnons quelques heures jusqu’à
ce que je me décide à continuer pendant trois kilomètres.
La route qui descend dans la vallée du Chassezac offre un point de vue impressionnant sur le viaduc du chemin de fer.
A Mirandol, le GR passe sous le
viaduc, franchit le pont sur le Chassezac et sort du village. Il se poursuit en
contre-haut de la ligne SNCF qu’il longe jusqu’à L’Estampe.
Quelques chiens fantasques m'indiquent que ce n'est pas chez eux qu'il faut se diriger... C'est alors que j'aperçois le Ducato garé dans une ruelle.
En
fin d’après-midi, nous revenons au parking pour camping-cars de La Bastide.
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