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à 10h à l’entrée de Saint-Julien-de-Jordanne.
Grisaille toujours…
Le
GR 400 va suivre un chemin parallèle à la route et à la Jordanne jusqu’à
Mandailles. Il traverse le village et la rivière pour emprunter une petite
route vers un hameau de fond de vallée, Liadouze, sous le puy Mary, au sud du
volcan cantalien. Le GR passe à côté d’un four banal (ancien four d’utilisation
collective), monte dans les prairies au-dessus de la cascade du Luc, traverse
des pâtures, franchit un large ruisseau sur des troncs d’arbre abattus et
monte entre deux murets. Jonquilles et narcisses colorent les prés. Le chemin monte
à des granges et arrive en lisière d’une immense clairière de landes à genêts,
éclatantes de couleurs.
Après
un arrêt-photo, j’entends siffler. Je tombe nez à nez avec Viviane et Oscar,
sortant de la brume.
Derrière nous, les sonnailles des troupeaux que l’on devine
sans les voir…
Nous
rejoignons la route pour atteindre en 700 mètres avec le Boxer
le col du Pertus (1309
m ), point de passage routier entre vallée de la Jordanne et vallée de la Cère , jonction entre deux
boucles du GR. Un groupe de randonneurs qui m’a précédé sur le sentier y fait
une pause. Quant à nous, nous allons manger sur place, à l’abri dans le
camping-car, sous une bruine légère.
Je
repars un peu plus tard ; je m’engage sous bois vers le sud-ouest. Je
passe à côté d’une fosse circulaire, ancien piège à loup. Je grimpe ensuite
vers une crête (sous l’Elancèze) qui domine les deux vallées.
La
brume s’éloigne, le soleil apparaît même timidement par moments. Genêts et
jonquilles se côtoient sur la prairie.
J’accède
au puy de la Poche
(1500 m )
et redescends dans les pâturages. J’atteins la vacherie de la Poche , un bâtiment fermé
mais visiblement utilisé. La sente dans la prairie laisse la place à un chemin
le long de murets de pierres qui descend peu à peu dans la vallée de la Cère.
Je
rejoins une petite route à hauteur du gîte d’étape du Clout. Je gagne par la route Trielle ,
hameau qui domine la vallée, perché à 1090 m . J’escalade un portillon pour traverser
une pâture où paît un troupeau d’aubracs, belles vaches cousines des salers, à
la robe plus blonde et aux « larges cils » dus au « khôl »
autour de l’œil. Le sentier plonge alors dans le bois, atteint la grotte des
Ermites puis la chapelle
N-D de la Consolation. Anne d’Autriche y vint souvent prier en 1637, espérant depuis
22 ans un enfant. Le long d’un calvaire, le GR passe à la statue de
l’archange Saint Michel avant d’arriver à Thiézac, village accroché au
versant nord de la vallée.
Il
est 16h. Le Boxer est garé devant l’église.
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