A 10h30, au moulin de Fournet, derrière une usine de granit, j'emprunte avec Oscar un sentier calcaire qui monte en escalier. La fougère scolopendre peuple le bord du chemin.
On
traverse le hameau de la
Roche. Au bout de la côte, on chemine à nouveau sur le
plateau, croisant à deux reprises une route départementale.
A 264 m d’altitude, on arrive à
un dolmen sur des pelouses arides baignées de soleil. Oscar se protège un
instant de la chaleur à l’ombre du dolmen.
Maintenant,
le GR va se poursuivre cap à l’est au milieu des pelouses sèches et des
boisements de type méditerranéen : cornouillers, genévriers, érables de Montpellier, chênes pubescents ou chênes verts tortueux, parfois truffiers…
Ambiance ponctuée de temps à autre par les stridulations des cigales. Je garde
Oscar en laisse : je me méfie des vipères.
On
arrive au château de Couzage, belle propriété en bordure d’une petite route. Là
je partage avec Oscar les dernières gorgées d’eau de la gourde. Sur ces
étendues calcaires où l’eau s’infiltre dans le sol, il n’y a pas de cours d’eau
de surface.
On
continue en forêt vers les crêtes pour atteindre des palombières : tours
de guet, postes de tir placés là sur le passage des migrations de pigeons ramiers, occupés pendant tout le mois d’octobre. La piste se poursuit pendant
quelques kilomètres, bordée de murets de pierres. Oscar souffre de la soif,
commence à gémir, refuse d’avancer. Il me suit pourtant.
On
arrive à Chartrier-Ferrière. Je m’approche d’une propriété ; je demande de
l’eau pour Oscar. Il lape deux gamelles coup sur coup. A moi, on ne me demande
pas si j’ai soif…
Entre
prés et bosquets, on rejoint le hameau La Coste , à l’entrée duquel Viviane nous
attend. Auvent et table sont installés devant notre fourgon Boxer, en bordure
de chemin, à proximité d’une fontaine d’irrigation. Une aubaine pour Oscar qui
plonge dans cette piscine sans chercher à savoir comment il en sortira !
Il
est 13h30. Nous allons manger sur place et y passer l’après-midi.
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