Arrivé du Puy-en-Velay en diligence, c’est du Monastier-sur-Gazeille que
Robert-Louis Stevenson part le 22 septembre 1878 pour son voyage à travers les
Cévennes. Sur la place du marché, il fait la connaissance d’une ânesse qu’il
acquiert et baptise Modestine. Stevenson et Modestine vont parcourir 220 km en
douze jours jusqu’à Saint-Jean-du-Gard.
Je quitte l’aire de camping-cars
à 8h30. Ce matin, pas de gel mais un vent qui décoiffe...
Le GR 70, maintenant seul, quitte
la bourgade, franchit le pont sur la Gazeille et grimpe en forêt. Un
tambourinement retentit : le pic épeiche !
L’itinéraire chemine sur le plateau,
enjambe un ruisseau et gagne Courmarcès. Au bord de la route, un curieux
lavoir où se déverse l’eau de cinq bassins…
Un gîte d’étape, bien inutile en cette
période de Covid, invite à une halte. Le vent est tellement violent qu’il en devient par
moment déstabilisant. A St-Martin-de-Fugères (1000 m), je retrouve provisoirement le GR 3 dont le parcours va être commun jusqu’à Goudet.
D’anciens volcans ponctuent le
paysage, dessinant une ligne de crête presque continue.
Puis un sentier très raviné, malaisé à parcourir car pierreux, dévale le long de clôtures et descend en lacets dans les friches vers la vallée de la Loire. On bénéficie toutefois d’une vue splendide sur le rocher de Midi et le château de Beaufort qui dominent Goudet.
Puis un sentier très raviné, malaisé à parcourir car pierreux, dévale le long de clôtures et descend en lacets dans les friches vers la vallée de la Loire. On bénéficie toutefois d’une vue splendide sur le rocher de Midi et le château de Beaufort qui dominent Goudet.
A midi, je retrouve Viviane aux abords du village, vers le pont sur la Loire.
Après nous être arrêtés pour manger dans le fourgon non loin de là, à Ussel, nous rentrons dans l’après-midi en Ardèche où nous habitons depuis dix ans.
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