samedi 1 octobre 2022

Mardi 10 mai 2022 : Station du Mont Lozère – Finiels.

La pandémie de Covid 19 n’est toujours pas terminée. Viviane étant testée positive, et moi l’étant probablement, mais sans gravité, nous avons décidé de partir quand même, sachant que l’on risque moins de contaminer quelqu’un en pleine montagne où je marche seul et dans des campings pratiquement déserts, plutôt que dans notre village.

Nous arrivons donc à 12h30 à la station du Mont Lozère. Nous mangeons sur place dans le Ducato.
Je me mets en route à 14h30 et pénètre dans le parc national des Cévennes.
De tous les parcs nationaux français, il est le seul à être implanté en moyenne montagne et à abriter de ce fait une population permanente significative. Il se compose de deux zones : le cœur, joyau protégé et réglementé, et l’aire d’adhésion, territoire de projet solidaire du cœur. La richesse de la flore est favorisée par la diversité de ses climats (océanique, continental et méditerranéen), de ses sols (granitique, calcaire ou schisteux) et de l'altitude de la zone protégée (de 378 à 1699 m). 
Le GR 7 se dirige vers le col de Finiels tandis que le GR 70 grimpe vers la crête en suivant la draille jalonnée de hautes montjoies de granit. Ce sont des colonnes de pierres plantées indiquant le chemin, que Stevenson suivit aussi lors de son périple.

Au travers de grands espaces infinis aux pentes tapissées de pelouses et de landes à bruyères rases, ponctuées par endroits de jonquilles, de narcisses et de genêts, je parviens sur la crête à 1635 m puis atteins le sommet au pic de Finiels (1699 m), point culminant du GR 70 et de la Lozère.


Séparant en son temps pays franc et royaume wisigoth, royaume de France et comté de Toulouse ou encore Gévaudan catholique et Cévennes protestantes, le mont Lozère a tout d’une frontière.             
Du sommet, je descends plein sud et dévale un sentier à travers bois. Je suis intrigué par un autour des palombes qui chasse en forêt d’un vol rapide, alternant des séquences de battements et des glissés. Son agilité dans ce milieu fermé est étonnante.  
Je rejoins un refuge forestier et contourne le Travers de l’Homme. Ensuite, c’est la descente vers le village de Finiels (1220 m) où je retrouve à 17h15 Viviane qui s’est installée sur une aire naturelle de camping où nous allons passer la nuit.

C’est un petit camping de montagne d’Accueil paysan avec des emplacements ombragés, aménagés en terrasses entre de gros blocs de granite. La sympathique patronne passera dans la soirée pour récupérer son dû et discuter avec nous…

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