C’est
le week-end de Pentecôte.
Arrivé
en voiture à Le Vert, je
traverse le hameau avec Oscar vers 16h30. Après 500 mètres de route, le
chemin bifurque dans des bois et des prairies. Vu l’absence de balisage, je
m’égare et tourne en rond sur les flancs d’une butte boisée, le puy Bouvaud.
Une bonne heure de perdue…
Je
retrouve le parcours, maintenant balisé en GRP. J’atteins le moulin de Lacombe,
sympathique lieu-dit niché entre deux collines, village de bungalows au cœur
d’une petite vallée sillonnée par un ruisseau, la Glane , au milieu des prés en
fleurs.
Le
chemin remonte ensuite à Lacombe. Après ce hameau, il s’éloigne entre les
clôtures, vers le sud. Les vaches limousines accourent, intriguées par Oscar.
Les fougères nouvelles poussent sur les taillis fanés de l’année précédente. Le
chemin, balisé en PR, descend alors sous le couvert en lacets. Hêtres et
châtaigniers ont retrouvé leur feuillage, d’un vert tendre. On atteint au bord
de la Maronne
le minuscule hameau de Laval, coincé en bout de route entre la rivière et la
colline. Une ancienne pancarte indique encore le GR 480.
On
va suivre un sentier à flanc, parallèle à
Une
ancienne passerelle, qu’était censé utiliser le GR pour les rejoindre, est
détruite. Nous continuons donc à longer la rivière, l’accompagnant dans son
méandre jusqu’à une terrasse d’accueil pour les touristes d’été, désertée à
cette époque. En face, les tours de Merle sont imposantes et mystérieuses,
émergeant de la forêt dans le soleil couchant.
Oscar
et moi rejoignons la route pour atteindre en 1 km le parking d’entrée
actuel du site, sur la rive droite. Il est 19h45. Viviane nous y attend.
Nous retournons chercher la première voiture au point de
départ. Nous rentrons passer la soirée à Argentat.
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