Nous sommes arrivés à 10h40 à
Goudet.
De l’autre côté de la Loire, je commence à marcher dans les monts du Devès. Une coulée de lave borde la rive du fleuve.
Entre gorges de la Loire à l’est et gorges de l’Allier à l’ouest, s’étendent les monts du Devès (ou monts du Velay), longue échine basaltique qui fut un immense champ de volcans qui sont venus marquer le paysage de leurs scories.
Un peu plus loin, le GR 70 se sépare du GR 3. Il gravit un chemin pierreux assez raide qui s’élève dans la forêt. Après le hameau de Montagnac, le sentier se poursuit vers Ussel (1009 m). Je rejoins Viviane là où nous avions mangé à midi le 2 mars dernier. Le temps est splendide, mais il fait froid, surtout à l’ombre où nous sommes garés.
Ussel ne fut pas un bon souvenir pour Stevenson. A l’entrée du village, tout le barda transporté par Modestine se répand au sol. Ne pouvant le remettre d’aplomb, il fait une entrée remarquée sous les regards moqueurs de la population, portant lui-même ses bagages sur le dos, alors que Modestine, elle, n’avait plus rien à transporter…
De l’autre côté de la Loire, je commence à marcher dans les monts du Devès. Une coulée de lave borde la rive du fleuve.
Entre gorges de la Loire à l’est et gorges de l’Allier à l’ouest, s’étendent les monts du Devès (ou monts du Velay), longue échine basaltique qui fut un immense champ de volcans qui sont venus marquer le paysage de leurs scories.
Un peu plus loin, le GR 70 se sépare du GR 3. Il gravit un chemin pierreux assez raide qui s’élève dans la forêt. Après le hameau de Montagnac, le sentier se poursuit vers Ussel (1009 m). Je rejoins Viviane là où nous avions mangé à midi le 2 mars dernier. Le temps est splendide, mais il fait froid, surtout à l’ombre où nous sommes garés.
Ussel ne fut pas un bon souvenir pour Stevenson. A l’entrée du village, tout le barda transporté par Modestine se répand au sol. Ne pouvant le remettre d’aplomb, il fait une entrée remarquée sous les regards moqueurs de la population, portant lui-même ses bagages sur le dos, alors que Modestine, elle, n’avait plus rien à transporter…
Dans l’après-midi, le GR se poursuit sur le plateau, traversant quelques hameaux avec leurs belles maisons en pierres de basalte. Je remarque une ancienne carrière de pouzzolane au-dessus de l’étang du Péchay.
A l’instar du sentier de St-Jacques de Compostelle, partout des affiches et des panneaux informent les randonneurs de la présence sur le parcours de gîtes, auberges ou campings. Il est vrai que ce sentier est très fréquenté en haute saison ; ce qui n’est pas le cas à cette époque.
J’atteins à 16h45 Le Bouchet-St-Nicolas ( 1217 m) où je retrouve Viviane sur une place du village.
Nous allons nous installer au camping municipal. C’est une aire naturelle de camping encore ouverte à cette saison. Comme je ne suis pas sûr de pouvoir entrer, je me renseigne dans une salle avoisinante auprès d’une troupe patibulaire de chasseurs qui sont occupés à découper des morceaux de leurs victimes. Ils ne savent pas ! Nous entrons donc sur place. Nous y sommes seuls et les derniers rayons de soleil réchauffent encore le Ducato. Nous y passons une agréable soirée. La gérante du camping viendra percevoir notre dû à la tombée de la nuit.
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