La
journée s’annonce chaude.
A
10h, je m’éloigne avec Oscar de St-Julien-le-Pèlerin,
toujours sur route, entre bois et prairies fleuries. Le chien aboie contre une
machine agricole qu’il juge incongrue. On atteint l’altitude de 622 m , à la jonction
de la D 13 et de la RN 120. C’est le point le
plus élevé du parcours.
Après
la traversée de la route nationale Tulle – Aurillac, l’ancien GR 480 s’engage
dans des landes de genêts en fleurs. Les flaques au milieu du chemin sont une
aubaine pour Oscar. On arrive à St-Mathurin-Léobazel. On traverse ce vieux
village aux toits de lauzes et on continue. A nouveau de la route.
Oscar
pressent un ruisseau. Inaccessible ! Je lui fais signe de continuer un peu
plus bas jusqu’au pont, et il comprend ! Il court et se jette dans le
ruisseau.
Plus
loin, on passe entre les quelques maisons de Mazeyrat. On rejoint une route
départementale au sud de Riouzal (sur la commune de Sexcles). 600 mètres plus loin, on
aperçoit le Boxer. Oscar se précipite sur Viviane qui dort sur une chaise de
camping.
Il
est midi. On va s’installer sur place, dans une petite clairière en retrait de
la route : table de camping à l’ombre de l’auvent. Nous y passons une
agréable après-midi jusqu’à 15h45.
De
là, je repars seul pour terminer mon parcours. De l’autre côté de la D 41 toute proche, je m’engage
sur une piste qui entre bientôt en forêt.
A
un croisement de chemins, je retrouve le GR 480 venant du nord-ouest dans sa
nouvelle version en provenance de Mercœur. Le nouvel itinéraire est beaucoup
plus court que celui que je viens d’emprunter, évitant toute la boucle vers les
tours de Merle.
Le
balisage blanc et rouge est à nouveau mon fil conducteur. Direction sud-est
maintenant. Piste forestière aérée.
Je
débouche aux abords de Camps, près d’une zone de loisirs autour d’un petit lac.
Le GR 480 traverse le village, s’éloigne vers l’est par une piste forestière
qui rejoint le rebord du plateau.
Sur
les flancs des gorges de la Cère ,
il descend parmi les châtaigniers, contourne une grande prairie pentue, les
Prés Neufs. C’est alors par un sentier en lacets sous les feuillages épais que
le GR dévale dans les gorges sauvages de la Cère. J ’atteins un pont étroit sur la Cère à 18h.
Jonction
avec le GR 652 qui parcourt les gorges en provenance de Laroquebrou, dans le
Cantal. De l’autre côté de la rivière, c’est le département du Lot et la gare
de Lamativie.
Ici
se termine le GR 480.
Viviane
qui m’attendait un peu plus haut me rejoint dix minutes plus tard à la jonction
des deux GR.
Fin du GR 480, sentier Dordogne, Cère et Maronne.
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