Week-end de Pâques.
A
11h, je commence avec Oscar une marche de trois jours au départ de Laval-de-Cère.
Le
GR 652 chemine d’abord sur la rive gauche de la Cère , sur une petite route. Oscar rencontre un
jeune chien avec lequel il prend un bain.
A
hauteur d’une centrale électrique, le sentier quitte la vallée de la Cère , s’élève sur une colline
à 300 m ,
redescend dans le vallon du Nègreval, suit sous forêt le ruisseau des Costes
avant de grimper à nouveau vers le village d’Estal.
Avec Viviane qu'on a retrouvée, on va manger un peu plus loin dans la nature.
L’après-midi,
je poursuis seul le GR, sur route, jusqu’au hameau d’Ussel. Je descends dans la
vallée pour atteindre une route départementale un peu longue qui mène à Cornac,
un village que je traverse dans toute sa longueur.
Provenant
des collines du nord-est du Lot (le Ségala), le GR atteint là le bassin de
Saint-Céré, un grand bassin fertile de cultures céréalières et fruitières.
C’est le nord du Limargue, une bande de terre entre le Massif central finissant
et les causses du Quercy.
La
chaleur devient lourde, qui entraîne quelques gouttes de pluie…
Le
sentier s’engage à la sortie du village dans des prés le long du ruisseau du
Mamoul. Plus loin il s’élève sur une colline, contourne un hameau et se
poursuit sur la crête du pech Pillar au milieu des vergers : noyers et
pommiers, entre autres.
Encore
deux kilomètres et j’atteins le château de Castelnau. Sentinelle avancée
dominant la vallée de la
Dordogne , c’est l’un des plus beaux châteaux forts du Lot, de
forme triangulaire avec moult tours rondes et son village lové sous les
remparts.
Edifié
aux XIe et XIIIe siècles pour surveiller quatre provinces
(le Périgord, le Limousin, l’Auvergne et le Quercy), le château fut en partie
restauré et décoré à la fin du XIXe siècle par Jean Mouliérat,
ténor de l’Opéra-Comique.
Je
pénètre dans les rues du village, piétonnières ; et je visite la
collégiale du XVe siècle, aux stalles sculptées et aux vitraux
Renaissance. Quant au château, la billetterie vient de fermer…
Il
est 18h. J’appelle Viviane avec le téléphone portable. Elle est dans les
parages, stationnée un peu plus bas sur
le parking du château.
Nous retournons nous installer avec le fourgon sur la crête du pech Pillar, dans le verger, aux abords des pommiers. La pluie va bientôt se mettre à tomber pour une partie de la nuit.
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