samedi 1 octobre 2022

Dimanche 3 avril 2005 : Bonnu – Crozant.

Vers 11h15, je démarre de Bonnu avec Caroline, ma fille, venue passer quelques jours chez moi.
Il fait soleil, mais le temps est instable.
A la sortie du village, le GRP et le GR 654 s’engagent bientôt dans un chemin bordé de haies. Les aubépines commencent à fleurir et les primevères colorent les prés. Nous gagnons le bord du lac d’Eguzon à la plage de Fougères. Nous longeons les installations désertées de la zone de loisirs. Des pêcheurs sont alignés en rang d’oignons pour un concours.
Le sentier s’engage ensuite dans le bocage. Le ciel se couvre. Nous craignons la pluie.
Descente vers la Creuse, en amont du lac, au large cours dû à la retenue d’Eguzon. Paysage sauvage dans une végétation tristounette, encore hivernale. Le sentier chemine le long de la rivière, épousant le lit de la Creuse et contournant des fonds de vallons. On atteint le vallon de la Drouille, après nous être trompés de chemin : au hameau de Drouille, on comprend que l’on est remonté trop haut dans le bocage. Demi-tour. Nous contournons le vallon sur une passerelle où le ruisseau du Moulin-Ratet se jette dans la Creuse. Les GR se poursuivent non loin de la rivière, en montées et descentes. Sous les charmes, rochers et branchages s’avancent dans l’eau. C’est le domaine de la loutre.
Le parcours devient plus accidenté. Il gravit plusieurs buttes, entre bruyères et genêts. Les charmes laissent la place aux chênes. On arrive au site des rochers de la Fileuse, un des plus beaux monuments naturels de l’Indre. Le paysage est remarquable : vue grandiose sur les vieilles tours des ruines du château médiéval de Crozant, postées en à-pic sur la rive gauche au confluent de la Creuse et de la Sédelle. On s’assoit un instant sur les rochers. C’est bien le Massif central, avec ses roches granitiques et ses falaises abruptes.
Après cela, on gagne, entre des murets de pierres, le hameau du Montet. Par un parcours un peu accidenté, on rejoint en descente la route départementale qui traverse la rivière. On pénètre alors en Limousin, dans le département de la Creuse.

Par la route, nous atteignons un restaurant situé à l’entrée des ruines de la forteresse. Il est au moins 14h. On s’y arrête pour manger. Piège à touristes. La patronne est exécrable avec son personnel. Le fromage de chèvre chaud est froid, et la viande filandreuse. On se promet de ne plus y revenir, malgré la réduction sur l’addition…
Il nous reste à rejoindre la voiture à Crozant, à 15h30.

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