samedi 1 octobre 2022

Lundi 28 juin 2004 : Le Confluent – moulin de Châteaubrun.

Navette avec deux voitures.

Au Confluent, le GR de pays rencontre le GR 654, sentier de Saint-Jacques-de-Compostelle (voie historique de Vézelay).
10h30. Les deux GR passent devant le camping de Gargilesse, longent la Creuse jusqu’au barrage de la Roche-aux-Moines. Dans le lit de la rivière, les bergeronnettes de ruisseau sautillent de rocher en rocher. Des calopterix splendides, belles libellules bleues, sont postées à l’affût sur des massifs aquatiques.
Les GR empruntent un chemin qui monte à gauche du barrage. A la sortie du bois, on continue sur le plateau en bordure de prairies et de champs, entre les haies truffées de pommiers. Le bocage est bien conservé.
Le bocage berrichon existe encore dans le sud de l’Indre. Chênes, saules, châtaigniers, houx, pommiers, érables, ormes, aubépines enclosent les champs et les prairies. Mais les haies ont beaucoup diminué suite aux divers remembrements menés depuis le XIXe siècle. Les haies du Boischaut-sud existent depuis très longtemps, certaines d’entre elles datant vraisemblablement de l’époque gallo-romaine. Elles étaient autrefois le moyen le plus simple et le plus économique de délimiter parcelles et propriétés.
Le sentier gagne Le Cerisier, un hameau sur le plateau (211 m). Il descend ensuite vers un méandre de la Creuse qu’il va longer, remonte dans les prairies pour enfin à nouveau gagner la rivière.
Une pente escarpée nous attend maintenant. Grimpant sous forêt dans les rochers, on atteint une esplanade rocheuse : superbe coup d’œil sur le paysage. La Creuse, large et paisible, sinue mollement au fond d’une vallée très boisée, fortement encaissée et aux parois abruptes.
Revenus au niveau de l’eau, à hauteur d’un petit pont en rondins de bois où poussent frênes et robiniers faux-acacias, on découvre un endroit ombragé où la rivière est facilement accessible pour Oscar qui aujourd’hui a le droit de se baigner. Le sentier va se poursuivre tout au bord de l’eau. Sensation d’équilibre et de calme grâce aux chênes, saules et charmes penchés sur l’onde. Plongeant sans relâche, Oscar s’emberlificote dans la végétation aquatique et les branches mortes au point d’être incapable de s’en sortir seul. Il me faut le hisser par le collier…
On passe près d’un site à fougères, l’un des plus intéressants en région Centre : une quinzaine d’espèces dont trois protégées.
De l’autre côté de la Creuse, on aperçoit le camping de Montcocu.
Encore une petite grimpette sur un mamelon raide et nous atteignons le moulin de Châteaubrun à 13h30.

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