samedi 1 octobre 2022

Dimanche 15 juin 2003 : Salviac – Cazals.

A 10h30, la chaleur est encore supportable.
A Salviac, une ruelle en montée conduit sur un plateau sauvage. Un large chemin de causse, bordé de murets, mène au hameau de Pech Gaillard. J’y découvre un beau pigeonnier, en tourelle sur le côté d’une ferme.
Jadis réservé aux classes nobiliaires et ecclésiastiques, le droit aux pigeonniers s'ouvre en 1789 à toutes les classes, en restant un élément de prestige. Toutes les fermes quercynoises acquièrent leur volière, recherchée pour les fientes de pigeon qui fournissent la fumure. Le Lot est renommé pour ses nombreux pigeonniers parmi les plus beaux de France.
Le GR contourne une croix de pierre et grimpe en direction nord-ouest. Il débouche sur une vaste prairie où des flambés volent de fleur en fleur : ces papillons aiment les pentes ensoleillées des régions vallonnées à sol calcaire.
Je longe le centre de vacances de Gagne Po, encore déserté à cette époque (pourtant nous sommes en juin !) ; et par une sente entre des bois clairsemés, j’atteins Cazals.
Le château du XVIIe siècle est privé. La rue descend en ville. Des panneaux explicatifs jalonnent le parcours, devant les demeures les plus remarquables. Bien située dans la vallée de la Masse, Cazals conserve son plan rectangulaire de bastide, construite par les Anglais, chef-d’œuvre de l’urbanisme militaire médiéval. Villes nouvelles du Moyen Age, les bastides étaient des places-fortes bâties selon un plan immuable, en échiquier carré ou rectangulaire, la plupart du temps fortifiées.
Le GR emprunte rues et ruelles, traverse le bourg et atteint un plan d’eau. Il est 12h30. Viviane est là avec Oscar qui se baigne, non loin des pêcheurs.

Nous remontons avec le Boxer jusqu'à la prairie où je suis passé dans la matinée. Nous y mangeons et nous y reposons jusqu'à 15h45, heure à laquelle nous repartons pour Argentat.

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